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jeudi 4 février 2021

GRAIN FARMERS N° 54: January 2021

 Key facts:

To download the issue 54 of Grains Farmers, the bulletin of information about cereal market in West Africa,Click here

Ø  During the month of January 2021, contrary to the drop in prices that we expected, the storage operated by the players on the one hand, the pressure of demand and the start of institutional purchases on the other hand caused stabilities see very remarkable slight price increases in the maize market in particular.

Ø  Overall, for the rice sector, the trend has been towards price stability in all of the markets monitored (Senegal, Guinea, Ivory Coast, Burkina, Ghana, Togo, Benin). For maize, price increases were noted in Guinea, Ivory Coast, Burkina Faso, Ghana, and Benin while prices were "rather stable in Senegal and Togo. For millet, with the exception of Burkina and Ghana where slight increases have taken place, the trend has been towards stability in all of the other markets monitored (Senegal, Guinea, Ivory Coast, Togo, Benin). For Sorghum, apart from Ghana, which experienced slight price increases, stability was the order of the day in Senegal, Ivory Coast, Burkina Faso, Togo, and Benin

Ø   FAO's latest forecast for world cereal production in 2020 is nearly 2,744 million tonnes, up slightly (0.1 percent) from the previous forecast in December.

Ø   Agricultural markets remain generally well supplied with regard to harvests. However, demand for the replenishment of traders and institutional stocks is above average and could keep prices under pressure.

Ø  The second wave of COVID-19 in the region could prompt re-containment in the coming weeks, something that could further impact prices.

Ø    Observations show that maize is one of the speculations that have been the subject of more transactions by actors of the cereal value chains;

Ø     Cross-border flows between countries were also required, which has made it possible for the moment to increase availability in the countries and to limit increases;

 

 

LES CEREALIERS N° 54 : Janvier 2021

 Principaux faits marquants :

Téléchargez le bulletin N°54 sur le marché des céréales, En cliquant ici

Ø  Au cours de ce mois de Janvier 2021, contrairement à la baisse des prix auquel on s’attendait, le stockage opéré par les acteurs d’une part, la pression de la demande et le démarrage des achats institutionnels d’autre part ont provoqué des stabilités voir de légères hausses de prix notamment sur le marché de maïs. Cette hausse peut également s’expliquer par la hausse des prix du maïs d’importation

Ø  Globalement, pour la filière riz, à l’exception du Niger où de légères hausses ont été notées, la tendance a été à la stabilité des prix sur la totalité des autres marchés suivis (Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina, Ghana, Togo, Bénin). Pour le maïs, des hausses de prix ont été notées en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina, au Ghana, et au Bénin alors que les prix ont été plutôt stables au Niger, au Sénégal et au Togo. Pour le mil, à l’exception du Burkina et du Ghana où de légères hausses ont eu lieu, du Niger où des baisses de prix ont été perceptibles, la tendance a été à la stabilité sur la totalité des autres marchés suivis (Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin). Pour le Sorgho, mis à part le Ghana qui a connu de légères hausses de prix, et du Niger où la tendance baissière a été notée, ce sont des stabilités qui ont été de mise au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Burkina, au Togo, et au Bénin

Ø  Les dernières prévisions de la FAO concernant la production mondiale de céréales en 2020 s’établissent à près de 2 744 millions de tonnes, en très légère hausse (0,1 pour cent) par rapport aux prévisions précédentes datant de décembre.

Ø  Les marchés agricoles demeurent globalement bien approvisionnés au regard des récoltes. Cependant, la demande de reconstitution des stocks commerçants et institutionnels est supérieure à la moyenne et pourrait maintenir une tension sur les prix, notamment du fait que les prix du riz et du maïs importé ont augmenté.

Ø  La seconde vague de la COVID-19 dans la région pourrait inciter au cours des prochaines semaines au reconfinement, toute chose qui pourrait impacter davantage sur les prix en incitant beaucoup de consommateur à augmenter leurs stocks.

Ø  Les observations font état de ce que le maïs fait partie des spéculations qui ont fait objet de plus de transaction de la part des acteurs des chaines de valeur céréalières ;

Ø  Des flux transfrontaliers entre pays ont été également importants, ce qui a permis pour le moment de garantir une bonne disponibilité dans chaque pays et de limiter les hausses de prix ;